un voyage à 4 (cath, zaza, fafa et roch) en 4x4 pourri : deux semaines dans le sud marocain, les montagnes, les vallées, les gorges, les villes et villages, les palmeraies, les souks, les marocains, les gâteaux et tant d'autres choses ! [cliquez sur les photos pour les voir en grand]

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04 : vallée et gorges du dadès

mardi 27 octobre 2009



Réveil à 5h par les mugissements du muezzin : dans ce village il est tout seul et son chant est nettement moins musical qu'à Marrakech mais il nous la fait très courte ... Après l'habituel copieux petit déjeuner en route pour Ouarzazate où nous ne nous arrêterons que quelques instants pour faire le plein de gazole et de dirhams, cette ville ne présentant pas vraiment d'intérêt.
Nous prenons la route qui suit la vallée du Dadès. C'est assez monotone, le paysage est plat et dénudé, embelli cependant par la toile de fond des contreforts de l'Atlas, peinte d'un beau camaïeu de violets sous le soleil matinal. Dommage qu'il n'y ait pas encore de neige sur les sommets.
On traverse de nombreux petits villages où nous ferons quelques arrêts. Des kasbahs plus ou moins restaurées et de petites palmeraies longent les berges de la rivière.


Nous arrivons bientôt à Boumalne du Dadès où nous quittons la nationale pour prendre la route des gorges.
Le paysage devient rapidement magnifique. Les gorges sont encore peu profonde, leurs flancs de pierre présentent de curieuses formations en bulles d'un rouge sombre contrastant avec le vert de l'oasis. Ici aussi, l'oued est bordé de parcelles cultivées et de vergers, de peupliers aussi avec quelques couleurs automnales.
Depuis notre arrivée, le ciel est limpide et la température très agréable (25 à 30°).


Après une pause café la route devient plus escarpée et sinueuse, plus étroite aussi et nous grimpons dans cette vallée qui devient de plus en plus resserrée et encaissée. Les sinuosités deviennent épingles à cheveux, la route est taillée à flanc de falaise après la traversée du village d'Aït Oudimar et son état devient de plus en plus délabré. On domine le fond des gorges d'une bonne centaine de mètres.


Plus haut, après un passage dans une faille très étroite, nous découvrons une petite auberge isolée dans ce coin perdu qui sera parfaite pour notre halte du soir. Après avoir pris possession de nos chambres et déposé nos bagages, nous redescendons vers AÏt Oudimar pour déjeuner d'une grande salade marocaine et d'une très bonne tajine sur la terrasse d'une auberge qui surplombe la rivière et la verdure. Une belle tortue d'eau plongera avant que je n'ai eu le temps de la prendre en photo.
Après déjeuner, on traverse l'oued pieds nus pour une grande ballade dans un superbe cañon qui se termine par d'étroits couloirs rocheux surplombés par d'impressionnants blocs de pierre coincés entre les parois. Le fond du cañon est tapissé de bosquets de laurier rose, il faudra y revenir en été !


Thé à la menthe à notre retour au village et nous regagnons notre refuge en fin d'après-midi. Le vent est assez violent mais se calmera à la nuit. Il fait presque froid dans ces hauteurs mais les chambres sont chauffées et il y a même un feu de bois dans la salle à manger. Ce petit hôtel perdu a fait un bel effort de décoration avec en particulier de beaux carrelages dans toutes les pièces.


Dîner moyen mais très bonne nuit loin de tout muezzin.
Demain, les choses sérieuses commencent !

[à suivre]

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