un voyage à 4 (cath, zaza, fafa et roch) en 4x4 pourri : deux semaines dans le sud marocain, les montagnes, les vallées, les gorges, les villes et villages, les palmeraies, les souks, les marocains, les gâteaux et tant d'autres choses ! [cliquez sur les photos pour les voir en grand]

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06 : djebel saghro

jeudi 29 octobre 2009

Nous repartons pour Boumalne où nous faisons le plein de gazole et de pique-nique avant d'attaquer la traversée du djebel Saghro par la piste.


Bonne petite route fraîchement goudronnée avant d'aborder la montagne.


C'est ensuite une piste caillouteuse, qui sera un peu moins difficile mais plus longue qu'hier, plus impressionnante aussi car elle est étroite, très sinueuse et longe en permanence de profonds à-pics. À chaque instant on se demande ce qu'on fera si une autre voiture arrive en face : il est impossible de faire demi-tour et la piste n'est pas beaucoup plus large que la voiture ! Faire une marche arrière dans ces conditions relève du suicide ... Mais on ne croisera personne le long de ces 50 km.
Roches noires luisant au soleil, gouffres, tables, aiguilles, végétation rare. On s'arrête à plusieurs reprises pour admirer ces paysages exceptionnels. Arrivés au plus haut de la piste (2700 m), au tizi'n'Tazazert, c'est une bonne pause café dans un petit refuge tenu par deux femmes et une gamine rigolote (comme toutes les petites marocaines d'ailleurs !).


C'est maintenant la longue descente en lacets qui nous mène à un oued à sec où nous nous arrêtons pour déjeuner à l'ombre des lauriers roses. Trois gamins d'à peine 5 ans viennent nous observer et jouent avec l'écho des montagnes environnantes. JF prend le volant pour les 15 derniers km. Nous atteignons bientôt un large plateau de pierre noire et de poussières qui descend en pente douce vers le village de Nekob. Peu avant le village, nous croisons une armada de motos-cross et d'énormes camions d'assistance qui prennent le chemin inverse : heureusement que nous n'avons pas eu à les croiser dans la montagne !


Nekob est à peine marqué sur les cartes mais ce village nous plaît tout de suite. Longue rue principale bordée de boutiques d'alimentation, de bistros et d'ateliers, quelques touristes genre baroudeurs mais peu nombreux. Habitants agréables et souriants. Et une grande quantité de kasbah superbes, beaucoup en cours de restauration ce qui nous permet de suivre un peu le travail des ouvriers : ils prennent la terre sur place, la tamisent, mélangent la terre, l'eau et la paille pour faire le pisé qui sera moulé en briques et parpaings, séchés au soleil, puis jointoyés et enduits de pisé frais.
Voilà de la construction écologiquement "durable" mais pour qu'elle soit durable dans le temps, c'est autre chose !


Nous hébergeons dans une de ces kasbah, grande et belle maison de quatre étages, rénovée et décorée avec goût et discrétion (ce qui n'est pas toujours le cas ...).
Une grande balade dans la belle palmeraie et nous rentrons à temps pour le coucher de soleil de carte postale du haut de la terrasse. Après le dîner dans le patio, ce sera clair de lune sur la terrasse !


[à suivre]

1 commentaire:

Maman a dit…

Comme c'est agréble de tomber brusquement, au milieu des ces paysages "minéraux" et pierreusx, sur une oasis de verdure avec un palmier et une silhouette rose.